Avec Chéwi-chéwi on a donc fait le plein de film, on s'est regardé Shutter Island, avec Léonardo DiCaprio. Petit Synopsis d'AlloCiné : En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?
J'avais des apriori sur le film, parce qu'en regardant la Bande-annonce (ci-après), on peut devinez la chutte du film. Mais en faite, le suspense est bien tenu dans le film, les indices sont éparpillé tout au long du film pour nous amener à la conclusion.
Si vous n'avez pas vu le film, et que vous n'aimez pas les Spoilers je vous conseille de vous arrêtez ici, parce que ma réflexion porte bien sur l'intrigue du film.
Dans le film, le héros crois qu'il a toujours sa vie d'avant, il était maréchal, mais il s'est ré-inventé toute son histoire et s'est créé un double qui port son véritable nom, un homme défiguré qui aurait mis le feu à l'immeuble ou se trouvait sa petite amie.
Il est le monstre de son cauchemard, il l'a donc extériorisé.
A la fin du film, alors qu'on crois qu'il a retrouvé toute sa lucidité, il replonge dans son délire, et dis à son médecin/coéquipier qu'il préfère mourir en Héros, plutôt que de se souvenir qu'il a laissé ses enfants mourir et qu'il a tué sa femme. Mais il sait ce qui l'attend (lobotomy), et si rend de lui-même.
Ca me fait penser à un épisode de Buffy contre les vampires, A la dérive (saison 6). Buffy se retrouve baloté
entre deux réalités, celle de Sunnydale, et celle où elle se trouve dans un hopital psychatrique où un médecin lui soutient que sa fait 6ans qu'elle s'y trouve et que Sunnydale, les Démons et les vampires, même ses amis ne sont que le fruit de son imagination.Une fois encore, on ne sait pas où se trouve la réalité (celle de la série en tout cas). Elle aurai tout recréé, ré-écris toute son histoire.
Le médecin lui dit de tuer tout ce qui la rattache a son délire, ses amies, sa soeur. Au début, elle y crois et s'active pour guérir et tuer tout le monde, et puis finalement elle décide qu'elle est mieu dans ce monde de démon et elle perd complétement contact avec la "réalité".
Le cerveau humain a cette capacité de refouler les souvenirs douloureux, c'est un mécanisme de défence qui peut conduire à la folie. Nous sommes tous névrotique, névrotico-normal, le refoulement étant un mécanisme de défence très évolué qui nous permet de grandir dans une certaine harmonie. Mais le refoulement ne doit pas devenir une illusion, ce n'est pas très clair, j'ai un peu de mal à m'exprimer, désolée.
En tout cas, la psychose, la schizophrénie, c'est le fait de "ré-inventer" une partie de la réalité plus ou moins grande pour se protéger du "mal être" psychique/émotionnel.
Quand on est psychotique, même si on sait qu'on l'est, l'illusion est aussi réelle que la réalité, et on y crois dure comme fer. Biensûr, on peut aussi avoir perdue complétement la notion de ce qui est réel ou non, ou ne plus avoir aucun contact avec la réalité. Vivre sa vie dans sa tête.
Alors comment pouvons nous savoir qu'on n'est pas Schizo ? Est ce que je suis vraiment en train d'écrire cet article ou est que je suis juste en train de l'imaginer ?
Après tout, on dit souvent que nous avons chacun notre propre réalité, et que la réalité collective n'est qu'une illusion, Alors je me dis que même si l'individu n'est pas schizo, la société, elle, est complètement psychotique...
Je me suis intéressée à ce sujet cette nuit, oui mon cerveau réfléchi tout le temps. Je pensais à la série Sliders : les mondes parrallèles, où les héros vont de monde en monde en essayant de retrouver le leur. Dans chaque monde qu'ils explorent, ils découvrent leur double. Ce double a une autre vie dans un monde différent.
